J3: refuge du Viso par le col vieux et brèche de ruine

Départ à 8h du refuge Agnel. Une premiere montée cool nous attends puisque pour atteindre le col vieux et la breche de ruine il y a seulement 400m de dénivelé. Au col vieux l’equipe rencontre le sommet de la Taillante. Une montagne atipyque pour un alpiniste puisque on peut y faire de la belle escalade  l’ete et la descendre en ski l’hiver par le meme itineraire. Plus loin, à la brèche de Ruine, c’est le mont Viso qui pointe son nez. un point de vue imprenable. La descente qui nous attends s’annonce excellente. Elle se présente comme une sorte de large ravin  ludique dans le haut et qui ce termine par un jolie canyon étroit. Peu de trace et une neige tout juste revenu sur le dessus. En bas, il ne nous reste plus qu’a mettre les peaux de phoques et prendre la direction de la frontière italienne pour rejoindre le refuge du Viso. On occupera l’après midi entre sieste, accord de guitare, grimpe sur le »pan » et lecture. Merci à Paul, le gardien du refuge pour son accueil.

J4: col de la Traversette et retour sur Ristolas

Le parcours initial était de rejoindre le refuge italien de Willy Jervis. Il en a été autrement. Un retour d’Est est annoncé pour les jours suivant. Une perturbation qui est localement difficile à estimer à cause du micro climat qu’il règne ici. Ce soir nous dormirons donc à Ristolas dans le gite du même nom. Au petit déjeuner, le ciel est relativement dégagé. On saute sur l’occasion pour faire la trace dans les quelques centimètres de fraîche tombées dans la nuit et atteindre le célébré col de la Traversette. Nous passons devant l’entrée du premier tunnel des alpes construit sous ce col mais celui-ci est bien caché dans la neige. Au col, changement d’ambiance: vent, brouillard et neige. Il est temps de descendre avant de devoir chercher notre itinéraire au GPS. Le relief permet une glisse facile et ludique entre bosses et vallonnet le tout assaisonné d’une légère couche de poudre. Bonheur!! Afin d’assurer la liaison vers Ristolas nous embarquons dans un taxi-brousse local. Tout le monde aurai préféré encore un peu de temps dans la solitude des montagnes mais le retour à la civilisation fait du bien. Après le bon dîner,  haro sur la boisson verte!

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J5: Surprise du jour… powpow à Abries!

Le jour ce lève, dehors il fait gris et il pleut. De la fenêtre on peut apercevoir les derniers résidu de neige voué à disparaître d’ici quelques heures. L’option qui se présente à nous est d’utiliser les remontées d’Abries. Je me souvient d’avoir eu de bonne surprise sur le versant nord cette station dans des conditions similaire. La pluie se transforme en neige en arrivant au sommet du télésiège. Le remonte pente suivant permet l’accès en versant Nord. Il y a habituellement une piste de ce coté là mais fermé faute neige dans le bas. Pour nous c’est le jackpot! Nous skions dans une vingtaine de centimètre de neige fraîche. Toute la journée, nous allons utiliser les peaux de phoques afin d’exploiter au mieux la forêt de ce versant. A notre grand bonheur la neige s’accumule au fil des heures donnant à se raid à ski printanier une touche hivernale. Dans cette forêt magique, nous ne croiserons qu’une petite cabane qui abritera notre pique-nique.  En fin de journée nous retournerons à Abries par la piste, l’unique bande blanche au milieu de la prairie.